Couac !

Première note de l’année, en espérant ne pas démarrer 2013 par un couac ! Un de ces billets bâclé, arraché à l’âme contre son grès et qui entacherait à jamais ma réputation. (Quelle réputation ?) Vous voulez sans doute parler de cette petite renommée acquisse au fil des ans dans la blogosphère à la force du poignet ? Le cyberespace est un monde virtuel peuplé de lecteurs tout aussi irréels ! Quel auteur digne de ce nom se cacherait en effet dans ce faubourg, cette antichambre de l’existence trépidante ? A l’abri des calomnies certes mais surtout du public ! Dans l’ombre des géants de la littérature de complaisance qui abreuvent de leurs sagas poissardes des fans crédules, gourmands de gros recueils. Faisant au passage les choux gras de l’industrie du papier. Le blogueur lui ne coute pas un denier à la Terre. La déforestation, il la contemple au travers de son écran. Bien loin des forêts car c’est un citadin de souche et de cœur. S’il brandit parfois la scie ce n’est que pour tronquer et débiter à la base les idées reçues. Démontant en pièces la société imparfaite il s’en ferra du bois de chauffe l’hiver venu. Alimentera avec, ses posts en cas de pénurie ou de panne intellectuelle. « A vivre sans péril ou triomphe sans gloire »… Mais quand est-il si l’on inverse ces valeurs ? A vivre sans gloire encourrait-on un péril éminent ? Celui de tombé dans l’oubli ou plus justement de ne jamais en sortir !