Misogyne
Non, je ne suis pas misogyne ! Si j’étais une femme ou encore l’un de ces mecs attirés par les hommes, peut-être alors m’auriez-vous surpris (c’est probable) dans une note cinglante où le cynisme mordant l’emporterait sur le fond, vilipendant le genre masculin dans son ensemble. Discréditant les vilains garçons et poussant certains garnements dans leurs derniers retranchements. Pour saper « le mâle » tout bonnement, avec ses attributs, sa vanité et cet honneur grotesque qui le caractérise. Seulement voilà, étant moi-même du collectif des rustauds orgueilleux (longs à la détente), je ne peux tirer à boulets rouges sur ma paroisse sans risquer d’être éclaboussé par la mitraille quand elle retombera ! Je mettrai donc un bâillon et une camisole à ce géniteur arrogant, « donneur de leçons » et le renverrai à ses pénates ou à l’âge tendre où encore inconscient de son pouvoir sur le sexe faible il ne cherchait pas à dominer « ses femelles » par la force. Je crois bien m’être déjà essayé à ce jeu … A plusieurs reprises en effet j’ai dénigré les porteurs de quéquettte couards et incompétents. Mais l’esprit sélectif ne retient que ce qui l’excite, l’arrange ou lui sert à assoir sa pensée. Voilà pourquoi chères lectrices vous aurez « à tord » été induites à imaginer par moment que je ne vous aimais pas, vous vous trompiez ! (Le sentiment que j’éprouve pour vous est proche de l’admiration. Seulement pour maintenir sauves les apparences, je dissimule mon penchant.)