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Le blog littéraire de Cedric Josse
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17 février 2009

Días de feria

Ferias_3Tres ferias en tres dias!...

Qui a dit qu’en Espagne l’art était mort et enterré? Trois foires d’art contemporain en trois jours c’est pas mal pour un pays où la culture est sensée avoir disparu. Mais prenons garde tout de même car quantité ne signifie pas toujours qualité. Samedi, dimanche, lundi, trois jours pour trois évènements. Les trois rendez vous majeurs de la capitale en matière d’art contemporain en cette année de crise. Vu que nous n’étions qu’à la mis février, ils n’avaient pas chômé! Si le programme semblait séduisant, je me réservais néanmoins le doute de penser que pour la majorité d’entre nous il serait au dessus de nos forces et de notre budget de tenter de rallier les trois « incontournables » de ce début d’année. Trente deux euros pour l’IFEMA, onze pour le Palacio de Cristal et dix pour le Palacio de Congresos. Quand on est deux, ça fait cent six euros pour le pack complet! L’art malheureusement à un prix! Est-ce cela qui allait orienter le quidam dans son chois? Après Navidad, Nochevieja, et Los Reyes il allait devoir faire ses fonds de poches s’il souhaitait pour gratifier de sa présence l’un de ces trois endroits. Sans oublier que samedi soir c’était San Valentin et que la encore il allait falloir garder quelques forces et quelques deniers pour combler sa moitié.

Personnellement j’avais misé sur ARCO. L’an dernier n’arrivant qu’à seize heure ayant privilégié Aphrodite aux arts terrestres, je m’étais promis cette année d’être sur le pied de guerre dès le coup d’envoi. Malheureusement pour moi, ou pour eux ils n’ouvrent les portes qu’à midi! Midi, ça fait tard, même si par la suite je pouvais flâner jusqu’à vingt et une heures, j’aurai quand même préféré y aller le matin. Du coup ça me laissait le champ libre pour sortir le vendredi soir, ce que je fis. Le soir venu je rejoins quelques amis et ensemble, nous vidâmes quelques verres et quelques plateaux de tapas. Résultat des courses, ARCO ouvrit sans moi me prélassant jusque tard dans les bras de Morphée.

Il ne me restait donc plus que deux jours et il allait falloir, horreur, choisir auquel de ces trois salons je ne me rendrais pas. Pour ne pas devoir encore restreindre ce choix, je décidais le samedi soir de rester tranquille au froid chez moi. Le dimanche près de bonne heure, avant midi cette fois, je pouvais allégrement me rendre à ARCO mais je n’en fis rien et choisi tout compte fait d’aller à Art-Madrid. Les portes du Palais de Cristal n’ouvrant elles qu’à seize heures trente je me trouvais du coup en avance! Qu’à cela ne tienne je décidais de rejoindre quelques amis et ensemble nous vidâmes quelques verres de coca cette fois ci et quelques plateaux de tapas.

Le repas terminé, je du foncer pour ne pas faire la fermeture de la foire en guise d’ouverture! En trois grosses heures, j’avais tout vu! Manifestement le public avait du préféré ARCO ou DeArte ou loin des cercles artistiques mondains devait honorer Artémis ou Bacchus dans quelques bars de la Latina. Décidant moi aussi de me dédier au plaisir de la chair. Ce de la bouche j’entends, je rejoignais quelques amis, et ensemble nous vidâmes…

Si les œuvres d’Art-Madrid n’avaient rien d’indigeste au contraire, je n’étais pour autant pas repu et ma soif de nouveauté en fut un peu déçue. Le caractère trop consensuel peut-être de la manifestation et le manque d’affluence laissaient penser que nous n’étions pas sous la voute céleste de l’art contemporain espagnol mais juste sous celle plus étroite de verre et d’acier d’un foire certes intéressante sans être imprescindible. C’est donc avec la ferme intention de me rendre à ARCO le lendemain que s’achevait ce jour, dans le bruit et la fumée d’un bar de la plaza 2D.

Rentré tard, mal dormi, les petits aléas de la vie de couple et puis pipi! Un coup de téléphone tardif, un autre beaucoup trop matinal, le réveil qui sonne et puis le téléphone qui fait aussi réveil! Lumière du jour, ma copine qui me parle puis se lève, lumière encore, celle du plafonnier qu’elle allume et que j’ai dans la gueule! Elle fait du bruit, sort de la chambre puis revient, la lumière est toujours allumée, le téléphone sonne encore, elle l’éteint. Picotement dans la gorge, toux, la garce m’a refilé ses microbes. Bisous, d’autres microbes! Elle éteint la lumière, ses pas qui s’éloigne dans le couloir, la porte claque et moi je me rendors. La porte s’ouvre tandis qu’ARCO ferme définitivement les siennes sur cette édition 2009. C’est ma copine.

- Has ido a ARCO?

- No.

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