Un trago para cada momento

Estaba ordenando mi bar cuando me encontré con una botella de vodka, olvidada y sin abrir. De allí me vino a la memoria aquella noche de febrero del 2005. (Era en febrero?) En mi antiguo piso, el ultimo que tuve en Barcelona. Entonces me fui acordando otros momentos con otros amigos y lo que juntos habíamos tomado. (La bebida une a la gente?)

Avec Cyril, vodka! “Que pasa neng?” No te habrás olvidado aquella noche verdad? (Vaya borrachera!)… Ni las demás en el Kenobi, donde luego iba yo solo. Je me souviens de la bouteille que t’as vidé d’un trait, c’était courageux de ta part, puis de la course poursuite qui s’en suivie dans les escaliers !

Con Bea, CHEEELAAA!!! Aunque le va bien el gin. Pero por su pancita diría que toma más cerveza que ginebra!

Para mí, un vinito! (El orgullo francés!)

Con mi amigo Isaac, Estrella Damm! “Estrella, damnnn!” Tras una noche entera tomando botellines, medianas, tercios o como prefieren llamar aquellas botellitas de cerveza catalana, en un antro del puerto, bailaban en el horizonte las estrellitas pintadas de sus etiquetas y se confundían con las pocas i ya media apagadas que quedaban en el cielo despejado del amanecer de un domingo de noviembre.

A Marta le van bien las cañas. Las de los chiringuitos de la playa. Es una chica barata! Lo dice ella.

Con mi ex, cañas cuando pagaba ella y copas cuando pagaba yo! (Casi siempre hemos tomado cerveza.)

Avec Denis et Pascalou… Un pichet de rosé bien frais ! Ou plutôt deux. (Par personne !) Dans le hall de ce grand l’hôtel dont j’ai oublié le nom, entre les rires et les cris, on avait du mal à percevoir comment l’ivresse et la liesse nous gagnaient!

Avec Lennie? BAAAh!!! El ya no bebe!

Con Paloma, después de la quiche et la charla con Jodorowky, poco importaba la bebida. Lo importante era el momento!

A la chinita le iba bien los cocteles sofisticados para luego en la cama hacer cosas iguales de complicadas!

Con una amiga de una amiga. Lo bebimos y lo hicimos todo tras ello!

Con _ _ _ _ _ fue solo una copa al marcharme.

Con Cesar me acuerdo de las latas de Mahou que compremos en un puesto del Retiro antes de despedirnos.

Con Paola, Tanqueray! Con Roxana, Hendrick’s! Con Mónica, Bombay Saphirre!

Con Richard, toma el!

Con Carmen, tomo yo! Aunque últimamente me sorprendió cambiando su zumo de piña de siempre por un rico mojito! (O fueron dos?)

Con mi madre no tomo alcohol. (Ella tampoco!)

Con mi padre ambos tomábamos, pero el ya no puede acudir a nuestras citas en los cafés y restaurantes de los distritos chics de Paris.

Avec non cousin Arno, un 51 ! Un 102, un 204 ! Je me souviens juste du numéro tout rond de l’addition, 100 euros !

Avec le gros Eric, c’était un 50 de Carlsberg chez Max. Max est partit mais on a continué à boire ! Et puis je suis parti… Eric va t’il toujours noyer son chagrin au Requin?

Quand le grand Jacky ramenait sa boutanche, on sortait illico les verres ! Avec lui, impossible de se déballonner !

Avec Yves et Jean-Luc, la mémoire me fait défaut. Je me rappelle juste d’une nuit où l’on été allé en taxi d’un bar de la Butte aux cailles où nous nous trouvions au bar le plus proche de chez moi et que de là j’avais réussi à indiquer au chauffeur le chemin de la maison. (Tout droit !)

Avec Patrice et toute la clique, j’étais encore en rodage, en apprentissage en quelque sorte et ne buvais que du Monaco moins amer à mon goût que la bière mais tout aussi nocif pour les méninges. 10, 15, 20 verres ! J’en vidais autant qu’on m’en servait et ne lâchais le comptoir que pour le flipper que mon cousin massacrait allégrement en m’attendant. Encore une partie gratuite et une tournée offerte ! Après le houblon, on irait chasser la gueuze sans grand succès du côté de la Bastille.

Avec les aviateurs première classe et les deuxièmes culs d’un trou perdu de la Ruhr on avait but en une semaine de quoi remplir les réservoirs du zingue qui au cours de mon année d’affectation ne décolla pas une seule fois de la base ! (Trop lourd sans doute.) En permission et sans la vôtre on arrêtait la picole mais redémarrions de plus belle dès le lundi suivant ! (C’était Oktoberfest tous les jours !) Il eut été impensable pour nos caboches de soiffards d’imaginer que l’on aurait pu se passer un seul soir de la blonde rappeuse qui coulait de nos verres à nos veines, occupait nos nuits et les journées suivantes où seul le corps accomplissait son devoir envers la patrie tandis que l’esprit désertait. Un jour, ronds comme des queues de pelles nous avions sautés de la porte latérale d’une Estafette comme nous l’aurions sans doute fait d’un hélicoptère en temps de guerre. C’était moins risqué, nous n’avions d’autre ennemi que nous même ! Bilan de la manœuvre, nous nous écrasâmes face contre terre comme des pochards que nous étions ! (Des poivrots, des soulots !) le militaire qui ne meurt pas au combat périra sans doute d’une cirrhose ! L’armée fera de vous des hommes nous avait-on dit !

*****

Dime lo que bebes, te diré quién eres!

Dime con quién y te diré si eres un hombre!

El alcohol perjudica su salud mental y la de los que están a su alrededor.

Todo parecido con personas y sitios existiendo o que hubieran existido seria pura casualidad. O no!

Comments

[moi]

Fueron dos mojitos y un caipiroska...que poca memoria!!!

[Bea]

Te olvidaste de Yann!!!
Mojito sin ron!!!!