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Le blog littéraire de Cedric Josse
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  • Ce blog mélange récits, expériences personnelles, analyses et critiques de la société le tout ponctué de commentaires sur l’actualité nationale/internationale. Este blog mezcla relatos, experiencias personales, análisis y critica de la sociedad.
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14 février 2012

Mots jetés sur le papier

papier-toilette-2 (1)Pour ne pas trimbaler l’ordi j’ai emporté dans ma poche un carnet, beaucoup plus petit et beaucoup moins précis. (Grammaticalement parlant j’entends.) Il me faudra par la suite tout recopier mais pour l’heure je « voyage » léger d’un point de la capitale à l’autre. Pouvant m’abandonner à la distraction et suivre mes pensées (et mes déraisonnements) sans avoir à me soucier de mon petit Toshiba et du risque toujours latent de l’oublier ! Voici des mois que je n’ai plus écris en français ! Pour le blog je veux dire parce que pour le reste, les courriels et les courriers administratifs je me défends toujours ! Idem pour cette trame franco-grecque, ce méli-mélo policier que je rédige avec méthode de loin en loin. D’assez loin à dire vrai… A plus de trois-cent kilomètres des bords de la Méditerranée. Mes personnages grandissent, l’histoire s’étoffe et bientôt le deuxième chapitre sera clos. Plus que sept ! C’était là ma seule certitude au début du projet. Enfin, au tout début, il n’y en avait qu’un ! Puis j’ai changé le titre pour développer l’intrigue qui dans le premier jet n’était qu’une suite de situations sans but. Mais pourquoi donc ce chiffre de 9 ? Vous le comprendrez en me lisant ou si je vous révélais le titre de « l’œuvre » ! Le « chef d’œuvre » le « maitre d’œuvre» ou plutôt le maçon de ce grand chantier vu que je ne maitrise pour être franc pas tout des éléments nécessaires à la rédaction d’un roman édifie peu à peu son ouvrage. Certains aspects m’échappent encore. Quand au développement du récit dans le temps, il y à bien longtemps qu’il a fuit les limites de mon horizon trop restreint ! Quand un blogeur, lassé de se répéter et de sommer en phrases pleines d’emphase dont il est bien souvent l’unique sujet, ses maux, décide de « s’atteler » à une tâche plus ardue et plus conséquente… La première conséquence directe de cette décision est qu’il s’écarte délibérément de sa langue maternelle. Ayant émoussé ses accords et déversé tout son vocabulaire dans ce projet parallèle au blog, incertain mais vorace en propos. J’espère donc que ce récit, ce premier coup d’essai, ne sera pas manqué ! Mon héros est un quidam sans force et sans âme qui déambule tel un funambule au fil des pages. Qu’est ce qui nous pousse et nous attire irrémédiablement à accomplir, contre toute logique et bien souvent à l’encontre de nos propres intérêts, des actes pour lesquels nous n’étions pas programmés ? Pourquoi se questionner sans fin quand on détient la solution à son désespoir entre ses mains ? Mon petit mélodrame prend racine dans l’absurdité du quotidien. Décrivant l’existence banale comme il en est des milliers d’un homme communément appelé « ordinaire ». Qu’est-ce qui le poussera à se rebeller ? (En premier lieu contre lui-même.) Il suffit parfois de pas grand-chose… D’une parole ou d’un fait anodin pour tout chambouler. Les morceaux du mur à terre, on les recolle et les emboite dans un sens distinct à l’originel. Passif mais non soumis, résigné sans être parvenu au bout de forces, il n’est jamais trop tard pour relever la tête ! Abrutit par la monotonie de sa vie, mon personnage prend la « téméraire » résolution (pour qui fut lâche tant d’années) de changer de cap. Ce choix,  je l’ai moi-même expérimenté plusieurs fois ! Mais malgré le décor, l’environnement et le climat qui changent, j’ai mûri sans grandir ! On s’attache à sauver les apparences ! On se ment, on se donne l’air sûr de soit et feint d’être intégré au sein d’une société nouvelle. Mais au fond personne n’est dupe, ni nous ni les autres ! Je finirai comme un fruit trop mur fruit tombé de l’arbre (du péché de préférence) ! Une pomme talée dont personne ne veut. Rongée par les vers, les mauvaises rimes, et les « JE » de mots répétitifs. « JEtés » comme des « JEtons » sur le tapis de la grande roue de l’infortune. (Il amortit leur chute mais freinera t’il la mienne ?) 

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Commentaires
C
...Ce texte est poignant...Continuez mon cher Cédric<br /> <br /> à déverser tout votre vocabulaire dans votre langue<br /> <br /> maternelle. Bravo et bon courage...!!!<br /> <br /> P.S: Vous avez raison,il n'est jamais trop tard<br /> <br /> pour relever la tête...!!!<br /> <br /> Sincère amitié
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