Le mauvais génie

Non, le génie des autres n’éclaire en rien le mien! On a tous nos mentors, ces maîtres que l’on admire et respecte par-dessus tout! Mais quand vient l’heure de vérité où sont-ils? Descendront-ils de l’Olympe pour venir inspirer le simple mortel que je suis? Côtoyer ces grands hommes m’aiderait-il d’ailleurs à grandir moi-même? Ne serait-ce pas là pure vanité que de seulement le penser? Tous ces héros qui peuplent mon quotidien, tous ces amis silencieux ressurgis du passé, auraient-ils réellement leurs mots à dire? Auront-ils une place dans mon futur s‘ils ne se manifestent à présent? J’ai bien peur que mon mauvais génie ne doive se débrouiller tout seul. S’extirpant solitaire de la lanterne pour s’éclairer lui-même le chemin. Alors peut-être parviendra-il au Nirvana et sinon il reste toujours le Panthéon qui lui n’est qu’à deux pas de chez moi!

Comments

[cyril]

Je n’aime pas du tout cette impossibilité de corriger mes fautes une fois le commentaire posté … désolé !

[Cyril]

Venant moi même de finir Guerre et Paix de Tolstoï, j'ai eu cette sensation de ne pas vraiment pouvoir apprécier l'œuvre (un peu comme un whisky a 150 euros la bouteille).
Tolstoï disait lui-même disait qu'on attribut le terme Génie a beaucoup trop de personne qui ne le mérite pas - Napoléon en tête.
Est-ce pure vanité que de penser que la proximité au génie pourrait déteindre sur nous? Je n'ai jamais cessé de me demander qui j'aurais été si, comme Alexandre (le grand), j'avais eu pour tuteur Aristote…

Quoi qu'il en soit- je crois que t'as inversé des mots (ou alors ma dyslexie me tours des joues)
« Auront-ils une place dans mon futur s‘ils ne des manifestent à présent? »
Ne voulais-tu pas dire :
« Auront-ils une place dans mon futur s‘ils ne se manifestent des à présent? »

Cyril