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Le blog littéraire de Cedric Josse
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  • Ce blog mélange récits, expériences personnelles, analyses et critiques de la société le tout ponctué de commentaires sur l’actualité nationale/internationale. Este blog mezcla relatos, experiencias personales, análisis y critica de la sociedad.
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28 novembre 2008

Pedigree français

 

pedigree_dog_foodIl y a deux sujets dans la vie que j’ai délibérement décidé d’écarter de la mienne, la religion et la politique. Faisant comme si Dieu et le Diable n’existaient pas! J’étais cependant allé faire un petit tour sur le blog de Jean-François Copé, « Génération France ». Il y avait eu la génération perdue, la génération spontanée, la génération Mittérand, aujourd’hui place à la génération Jean-François Copé. Je n’étais bien sûr pas allé lire les sujets relatifs aux aspirations présidentielles du bonhomme pour 2017. Pour 2012, il semble bien que les jeux ne soient faits à l’avance, ça serait le même qu’en 2007. Vous parlez d’un changement! Non, ce qui m’avait attiré sur le web bleu azur du ministre de l’économie, c’était cette grande et belle question: « C’est quoi être français aujourd’hui? » Question à laquelle personne visiblement et pas même Jean-François Copé ne semblait pouvoir répondre. Quelle aubaine! Moi qui parfois fustigeais la république de mon fief madrilène, j’avais là grâce à ce bon Jean-François un exutoire tout trouvé. Peut-être même gratifierais-je son blog qui se voulait avant tout rassembleur [pas racoleur, la campagne il irait la battre quand le chef serait parti] d’un petit billet vitriolé dont j’avais le secret! N’était-ce pas là ce qu’il attendait? Que chaque citoyen s’exprime librement sur sa quête d’identité et la dure réalité que consistait parfois être français aujourd’hui en en étant si possible fier. Nulle intention pour ma part de rédiger un pamphlet, ni de faire un procès d’intention la république. Pour violer Marianne dans des draps de soie tricolores, qu’ils se trouvent un autre larbin! Ma note se voudrait juste la plus sincère possible, expriment mes sentiments et ce que je ressent, non mon ressentiment à l’égard de cette nation qui m’a vu naître et que je vois mourir. Je me rappelle d’une anecdote. Voulant renouveler ma carte d’identité au bas du formulaire que je venais de remplir, un Q.C.M. avait pour entête: « Pourquoi êtes vous français? » J’avais docilement et douloureusement coché la case liée à mes origines « Antécédents français ». Ne pouvant éviter cependant de commenter à voix haute, tant pour moi qu’à l’adresse du fonctionnaire de police qui m’avait donné à remplir le dossier: « S’il y avait une case spécifiant « par choix propre », je doute que beaucoup de gens ne la coche! » Car il est bien certains, que personne à part les pauvres bougres tentant d’échapper à un destin atroce dans leur pays d’origine ne choisirait à dessin de devenir français! Et ce serait une utopie que de seulement le penser. Dans mon cas, quand bien même me donnerait-on à choisir, je ne m’étais toujours considéré que comme « français  par défaut ». Pareil à un programme informatique, pour qui n’a que de piètres connaissances en la matière il y a toujours possibilité de rester ou de revenir au choix « par défaut ». Et bien moi par défaut je me sentais français, parce que je n’avais justement pas eu à choisir, qu’il n’y avait eu d’autre option, ni d’autre possibilité. J’étais né français et je mourrai de même quoiqu’en terre étrangère. Formaté, avec tous les raccourcis et les links nécessaires, je suivais le programme fait par d’autres. Mai à la différence d’une machine, mon intelligence n’étant pas artificielle et à tout moment j’avais pu me débrancher et su me déconnecter du système mère et réinitialiser mon software loin du nid familial et de la mère patrie. Pour le moment je fonctionnais avec un logiciel espagnol, ce qui ne faisait pas de moi pour autant un citoyen ibérique. Mais bon, quelle différence, européen ou español con pedigree francés? Car au troisième millénaire ne serait-ce pas absurde que de marché à l’ombre d’un fanion quand la terre est immense?

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