Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog littéraire de Cedric Josse
Le blog littéraire de Cedric Josse
Newsletter
Le blog littéraire de Cedric Josse
  • Ce blog mélange récits, expériences personnelles, analyses et critiques de la société le tout ponctué de commentaires sur l’actualité nationale/internationale. Este blog mezcla relatos, experiencias personales, análisis y critica de la sociedad.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
15 octobre 2009

Portrait

Famke_JTenía cita con Famke Janssen quien en realidad se llamaba Elena Gutiérrez y dando por seguro que nadie le iba a pedir los papeles, la ilusión seguía intacta.

Elle m’attendait, jambe croisées, assise sur une sorte de méridienne violine [en fait une paire de fauteuils juxtaposés]. Bien qu’elle feuilletait une revue féminine au contenu éloquent, aucune émotion ne se lisait sur ses traits qui au fil des pages restaient impassibles aux articles prétendument scandaleux et aux photos douteuses collées là pour renforcer la  pléthore de vaudevilles bon marchés de la publication. Sans doute que tout cela avait pour elle un air de déjà vu. Quand elle leva les yeux du magazine et me vit, son visage s’illumina d’un coup, me souriant du coin des lèvres, tout en douceur et avec une retenue maitrisée. Sans laisser son sourire la dévorer ni permettre que sa bouche ne s’ouvrit plus que de raison. Elle réservait sa dentition parfaite à d’autres fins. La beauté sublimée transpirait de tous ses pores et pour la conquérir j’eu été près à tous les pêchers. Après l’avoir salué dignement, je m’enquis de savoir ce qu’elle prendrait. Pure courtoisie de ma part car elle avait devant elle un mug à demi plein d’une substance que s’identifiait comme une boisson chocolaté au café [chocolat/thé/eau/café] en fait un moqua! Si j’étais près à me damner pour elle, je ménageais néanmoins ma santé prohibant la caféine qui me rongeait l’estomac et affectait mon système cardiovasculaire déjà bien en émoi. Je regagnais, soucoupe et tasse en main le coin ou elle siégeait et m’assis face à elle sur la banquette moelleuse croisant les jambes de l’autre côté de la table en prenant le plus grand soin pour ne pas l’effleurer au passage. Je savais parfaitement qu’au moindre geste déplacé de ma part s’en serait finit des bons usages et de tout le reste. Mon instinct animal prendrait le dessus et je me jetterai sur elle comme un mal au aboies, faisant voler la table basse qui séparait nos deux corps et entravait mon désir et que, la déloquant à la va vite je lui planterai le poignant ensanglanté que j’avais toujours sur moi dans les chairs. Par chance pour les bonnes mœurs et aussi un peu il est vrai par esprit de contradiction, Darwin me le pardonne, je m’arrangeais pour que mon pied passât à bonne distance de ses mollets. Ses longues jambes galbées, fines et musclées étaient délicatement enveloppées dans un voile de soie noire. Collants ou bas, difficile à dire? L’imagination devant supplanter la vision que j’avais de ses membres et qui ne me permettait pas de remonter plus loin sous ses jupes pour vérifier si le tissu se rejoignait à l’endroit ou les siens se séparent. Elle n’avait pas encore ouvert la bouche, répondant à mon salut par un sourire à peine plus appuyé qui lui avait creusé les joues faisant apparaitre de petites fossettes jusqu’alors cachées. Son petit pull noir à col roulé et manches ballon d’un lainage fin suggérait que dessous une armature plus solide devait retenir prisonnière l’abondante poitrine qui ne demandait qu’à être libérée pour venir rouler sur la table. Par chance personne n’eu l’idée de venir dé crocheté le corsage qui la maintenait en place. Si j’avais dus me soustraire à l’un de ses vêtements c’est sans hésiter celui-ci que j’eu choisi. Il en était certes de plus intimes, mais mon allergie à l’humidité m’eu prémunit d’un pareil choix. Favorisant l’indéniable travail de maintient à la tâche de maintenance du double fond du pantalon. C’est ici que je l’avais vu pour la première fois il y avait maintenant presque une semaine. Telle une biche aux aguets, elle avait prit la fuite devant mon aspect de chasseur à l’affut. Je ne sais comment cependant dans sa course vers la sortie, elle m’avait fait comprendre que je la reverrai sous peu et que la prochaine fois ce pourrait bien être moi sa victime. Cinq jours plus tard, à la même heure, nous étions là de part et d’autre de la table basse en faux acajou d’une cafétéria de Colón avec chacun la ferme idée qu’aujourd’hui les choses n’en resteraient pas là!

Publicité
Commentaires
Visiteurs
Depuis la création 22 480
Publicité
Archives
Albums Photos
Publicité